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L’activité physique et le sport chez l’enfant drépanocytaire

Pellan, M.

Journal de pédiatrie et de puériculture, 2020-08, Vol.33 (4), p.177-182 [Periódico revisado por pares]

Elsevier Masson SAS

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  • Título:
    L’activité physique et le sport chez l’enfant drépanocytaire
  • Autor: Pellan, M.
  • Assuntos: Activité physique ; Activité physique adaptée ; Adolescents ; Children ; Drépanocytose ; Enfants ; Exercise therapy ; Physical activity ; Sickle cell disease ; Sport
  • É parte de: Journal de pédiatrie et de puériculture, 2020-08, Vol.33 (4), p.177-182
  • Descrição: La pratique du sport chez l’enfant ou l’adolescent atteints de drépanocytose a longtemps été contre-indiquée du fait du risque accru de crise vaso-occlusive. L’exercice physique constitue en effet physiologiquement une situation particulièrement à risque : déshydratation, hypoxémie, stress, acidose, traumatisme…. Malgré ces risques réels, les bienfaits d’une activité sportive régulière sont néanmoins désormais reconnus, comme d’ailleurs pour toute maladie chronique. Elle doit ainsi être encouragée afin d’améliorer la tolérance à l’effort, lutter contre le déconditionnement progressif et probablement améliorer le devenir à moyen et long terme, même si de nouvelles études restent nécessaires dans la population pédiatrique. Afin de garantir tous les bienfaits de cette pratique sportive et limiter au maximum le risque de crise vaso-occlusive, des règles strictes doivent être impérativement respectées. Ces règles concernent à la fois les principes d’hydratation, d’intensité de l’effort, des conditions climatiques, des risques de traumatisme et d’infection… et doivent faire l’objet d’éducation thérapeutique tout au long du suivi de l’enfant et de l’adolescent. Les principes de prévention et de surveillance devront non seulement être connus de l’enfant mais également de sa famille, de son encadrement scolaire par le biais d’un Projet d’Accueil Individualisé (PAI) et de ses entraîneurs sportifs en cas d’inscription en club. Chaque sport souhaité par l’enfant doit faire l’objet d’une discussion individualisée et éclairée sur les risques. Une fois ces moyens de prévention appliqués, les accidents sont relativement rares et permettent à l’enfant de mieux appréhender ses limites vis-à-vis de l’exercice, s’épanouir en collectivité et améliorer sa qualité de vie. The practice of sport in children or adolescents with sickle cell disease has long been contraindicated because of the increased risk of vaso-occlusive crisis. Physical exercise is in fact a physiological situation particularly at risk: dehydration, hypoxemia, stress, acidosis, trauma... Despite these real risks, the benefits of a regular sports activity are nevertheless now recognized, as indeed for any chronic illness. It must be encouraged to improve exercise tolerance, to combat progressive deconditioning and probably to improve the long-term future, even if new studies are still needed in the pediatric population. In order to guarantee all the benefits of this sport and to minimize the risk of a vaso-occlusive crisis, strict rules must be respected. These rules concerning the principles of hydration, intensity of effort, climatic conditions, risks of trauma and infection... and must be the subject of therapeutic education throughout the follow-up of the child and teenager. The principles of prevention and surveillance will not only have to be known to the child but also to his family, to his school supervision through a PAI but also to his sports coaches in case of club registration. Every sport the child wants should be the subject of an informed discussion about the possible risks. Once these means of prevention are applied, accidents are rare and allow the child to better understand his limits to exercise, to thrive in the community and to improve his quality of life.
  • Editor: Elsevier Masson SAS
  • Idioma: Francês

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