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Les plateae calabraises d’époque normande. Une source pour l’histoire économique et sociale de la Calabre byzantine ?

Peters-Custot, Annick

Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 2014-12 (28), p.389-408 [Periódico revisado por pares]

Classiques Garnier

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  • Título:
    Les plateae calabraises d’époque normande. Une source pour l’histoire économique et sociale de la Calabre byzantine ?
  • Autor: Peters-Custot, Annick
  • Assuntos: History ; Humanities and Social Sciences
  • É parte de: Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 2014-12 (28), p.389-408
  • Descrição: Given that the written sources concerning the rural organization of Byzantine Calabria are somewhat limited in number, this obliges us to look at the plateae, a form of documentation peculiar to Norman Calabria and Sicily, in order to re-examine the issue of the Byzantine status of the peasantry. These lists of men (jara’id in Arab-speaking Sicily, katonoma in Greek-speaking Calabria) were established by the public authorities (the count, the king), usually so as to give them to vassals or religious institutions. Beyond the important differences that distinguish Sicily and Calabria, their plateae attest to the continuous power of public authority, as conveyed by both the Byzantine and Arabian traditions; as well as showing that they were produced for the same purposes, that is to control space, to stabilize population, and to levy taxes. By considering both formal criteria and the status of the peasantry, we can assume that these plateae, in Norman Calabria, show the continuity of various fiscal principles between the Byzantine and the Norman period, thus shedding new light on the complex situation of Byzantine paroikoi. La documentation écrite d’époque byzantine susceptible de donner accès à la connaissance de l’organisation rurale et agricole de la Calabre méridionale étant limitée, il est tentant de s’en remettre aux sources normandes, en particulier à ces inventaires nominatifs d’hommes recenses et/ou donnes par l’autorité publique appelés plateae (jarâ’id arabes ou arabo-grecques, katonoma de la Calabre hellénophone). Il convient pour cela de s’assurer qu’une continuité minimale existe entre périodes byzantine et normande, dans les statuts des hommes recensés comme dans les caractères formels de la documentation. L’enquête ne peut que générer des hypothèses, en raison des lacunes documentaires. L’analyse du parallèle sicilien montre les limites d’une transposition de l’interprétation des jarâ’id sur le cas calabrais. Pourtant, il existe une unité entre jarâ’id et katonoma, issue à la fois de l’origine de ces inventaires, l’autorité publique, comme des buts, le contrôle du territoire, la fixation des hommes et le prélèvement des charges publiques. Ainsi, les sources de la Calabre normande permettent d’éclairer le statut des parèques byzantins grâce à la permanence des principes fiscaux qui concernent les paysans calabrais, entre la domination byzantine et les débuts de l’époque normande.
  • Editor: Classiques Garnier
  • Idioma: Inglês

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